Dipendenze – Marina Carobbio Guscetti https://marinacarobbio.ch Benvenuti, Herzlich Willkommen, Bienvenue Wed, 14 Jun 2017 08:07:31 +0000 it-IT hourly 1 https://marinacarobbio.ch/wp-content/uploads/sites/4/2017/05/cropped-logo-PS-32x32.png Dipendenze – Marina Carobbio Guscetti https://marinacarobbio.ch 32 32 Smoke free https://marinacarobbio.ch/2017/06/14/smoke-free/ https://marinacarobbio.ch/2017/06/14/smoke-free/#respond Wed, 14 Jun 2017 07:59:53 +0000 http://marinacarobbio.ch/?p=2188/ La nuova campagna di prevenzione del tabagismo, realizzata da Confederazione, Cantoni e diverse organizzazioni non governative, ha come slogan «Io sono più forte. SmokeFree». Il...

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La nuova campagna di prevenzione del tabagismo, realizzata da Confederazione, Cantoni e diverse organizzazioni non governative, ha come slogan «Io sono più forte. SmokeFree». Il suo obiettivo è sostenere i fumatori che intendono liberarsi dal fumo, insistendo sulla percezione che non fumare sia una norma sociale.

Durante un concorso giovani aspiranti registi hanno avuto la possibilità di presentare un breve spot pubblicitario per la campagna. Ieri sera ho annunciato il vincitore alla cerimonia di premiazione e tenuto un breve intervento. Ecco il miglior video:

SmokeFree – Io sono più forte

And the winner is… Il vincitore del concorso è Sean Wirz. La sua opera «SmokeFree – Ich bin stärker» ha convinto su tutta la linea sia il pubblico sia la giuria. Pertanto ieri sera a Sean Wirz sono stati assegnati due premi: quello della giuria e quello del pubblico. Ci congratuliamo sentitamente con Sean Wirz per il suo successo.

Posted by SmokeFree Io sono più forte on Mittwoch, 14. Juni 2017

 

Ecco il discorso, metà in francese e metà in italiano:

Le tabagisme est clairement le facteur de risque pour la santé le plus important qui peut être évité en Suisse. En Suisse le tabagisme provoque 9500 décès par année. La majorité des fumeurs, soit la moitié des fumeurs actuels, ont commencé à fumer avant l’âge de 18 ans, et 80 pour cent d’entre eux avant l’âge de 20 ans.

Les traitements médicaux qui sont la conséquence de la consommation de tabac coûtent 1,7 milliard de francs par année. Les conséquences sont également très lourdes pour l’économie, qui, chaque année, perd en productivité 4 millions de journées de travail à cause du tabac.

 Le tabac constitue le principal facteur de risque de maladies non transmissibles, parmi lesquelles les maladies cardio-vasculaires, responsables de 39 % des décès dus au tabagisme, le cancer du poumon les maladies des voies respiratoires et les autres types de cancer.
Face à ces chiffres, la chose très intéressante est que 700’000 personnes en Suisse, soit plus de la moitié des fumeurs, déclarent vouloir arrêter. Mais souvent, elles peinent à passer à l’acte. Même si fumer est le choix de chacun, il faut éviter que les jeunes soient attirés par la publicité ou qu’ils se sentent exclus parce qu’il ne fument pas. Mais il est aussi important d’aider ceux qui veulent arrêter de fumer.
ll y a  nombreuses façons d’arrêter de fumer : grâce aux  conseils  des médecine ou des autres professionnels de la santé, en participant aux groupes de soutien, avec l’aide de la familles ou des amis, mais aussi grâce aux campagnes de prévention capable  de sensibiliser la population aux conséquences négatives de la consommation de tabac mais aussi donner aux fumeurs  une attitude positive pour ne pas commencer ou pour arrêter de fumer.
La prévention du tabagisme est donc nécessaire, mais pas toujours facile à faire, elle doit surtout être diversifiée. Il faut trouver des moyens d’informations directs et compréhensibles pour convaincre les personnes à ne pas fumer ou à arrêter de le faire.
Ces clips, sont une excellente façon de la faire. Une grande nombre de personnes a participé au concours et ont réalisé des vidéos : l’âge moyen des participants est de 30 ans, dont 45 ans pour le plus âgé et 18 pour le plus jeune.  Une bonne participation, un bon résultats et surtout de bonnes vidéos avec des messages forts pour une campagne de prévention nécessaire qui utilisera des canaux moins traditionnels pour ce genre de campagne de préventions, car ils  se prêtent à la diffusion sur les réseaux sociaux et sont susceptibles d’atteindre un public plus jeune.

E’ un onore e un piacere essere qui stasera alla premiazione del concorso smokeFree. Permettetemi quindi  di “gustarmi questo momento “ con anche alcune parole in italiano. E’ stato infatti un piacere far parte della giuria, poter visionare ben 27 spot televisivi provenienti da tutte le regioni linguiste della Svizzera e  contribuire in tal modo alla campagna di prevenzione del tabagismo portata avanti dalla Confederazioni e da organizzazioni e associazioni che si occupano di prevenzione perché il tabagismo, con una quota dell’8% delle patologie complessive conduce ad un’enorme diminuzione di qualità della vita e di anni di vita.  Questa campagna ha anche lo scopo di è sostenere chi vuole smettere di fumare, con uno slogan che ben si addice  e che è stato sviluppato in maniera eccellente negli spot televisivi che hanno partecipato al concorso: “io sono più forte / Je suis plus fort/e / ich bin stärker-. Dal momento che il tabagismo fa male, è causa di malattie croniche e morti premature, dobbiamo quindi essere forti per contrastarlo, evitarlo o lasciarlo perdere quando ne abbiamo abbastanza, rafforzando le persone che vogliono smettere di fumare e incoraggiando in maniera positiva a condurre una vita senza tabacco. Con grande piacere consegno quindi il premio del pubblico, alla cui designazione hanno partecipato ben 3600 persone.

 

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Smokefree – No al tabagismo https://marinacarobbio.ch/2017/05/06/smokefree-no-al-tabagismo/ https://marinacarobbio.ch/2017/05/06/smokefree-no-al-tabagismo/#respond Sat, 06 May 2017 07:01:52 +0000 http://marinacarobbio.ch/?p=2035/ Come membro della commissione per la sicurezza sociale e della sanità e presidente del coordinamento nazionale delle dipendenze conosco bene i rischi delle dipendenze, tra...

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Come membro della commissione per la sicurezza sociale e della sanità e presidente del coordinamento nazionale delle dipendenze conosco bene i rischi delle dipendenze, tra cui troviamo anche il tabagismo. Il rischio rappresentato dal consumo regolare di sigarette viene spesso sottovalutato, soprattutto rispetto all’alcool e alla cannabis. 

Il dipartimento degli interni ha lanciato una campagna pubblicitaria per sensibilizzare la popolazione su questi rischi. C’è un concorso in cui tutti voi avete la possibilità di selezionare il migliore tra una serie di spot pubblicitaria – con termine ultime il 4 giugno. Nella seconda fase io, assieme agli altri membri della giuria, prenderemo la decisione finale tra quelli che hanno ottenuti più voti. 

Trovi qui tutti gli spot e la possibilità di votare!

Segui la campagna su facebook!

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La Suisse n’est plus un pays pionnier en matière de politique des addictions https://marinacarobbio.ch/2014/09/01/la-suisse-nest-plus-un-pays-pionnier-en-matiere-de-politique-des-addictions/ https://marinacarobbio.ch/2014/09/01/la-suisse-nest-plus-un-pays-pionnier-en-matiere-de-politique-des-addictions/#respond Mon, 01 Sep 2014 19:36:14 +0000 http://marinacarobbio.ch/?p=657 Plateforme d’information entre politique, société civile et associations professionnelles, la Coordination politique des addictions (NAS CPA) veille à ce que les débats sur la question des addictions...

L'articolo La Suisse n’est plus un pays pionnier en matière de politique des addictions proviene da Marina Carobbio Guscetti.

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Plateforme d’information entre politique, société civile et associations professionnelles, la Coordination politique des addictions (NAS CPA) veille à ce que les débats sur la question des addictions ne soient pas uniquement polarisés par des positions idéologiques et extrémistes. Elle vient d’adopter une position générale «Régulation du marché en matière de politique des drogues». Interview de sa présidente, la Conseillère nationale Marina Carobbio.

 

La Suisse a été un pays pionnier en matière de politique de drogues. Est-ce toujours le cas?

La force de la politique suisse est de régulièrement adopter – certes avec beaucoup de retard – des concepts qui ont fait leurs preuves au niveau local. Il en a ainsi été avec l’ancrage dans la loi de la politique des quatre piliers incluant des mesures de réduction des risques. A l’époque, cette façon de procéder a permis à la Suisse d’occuper au niveau international une position d’avant-garde en matière de politique des addictions. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Grâce à la politique des quatre piliers, nous ne disposons certes plus de scène ouverte de la drogue. En revanche, d’autres problèmes majeurs subsistent avec la politique actuelle d’interdiction. Les projets pilotes de durée limitée mis en place par les villes pour étudier des alternatives à l’interdiction du cannabis vont donc dans la bonne direction.

Où se situe actuellement la Suisse sur le plan de la réglementation en matière de stupéfiants illicites?

Avec la loi sur les stupéfiants actuellement en vigueur, la Suisse se situe entre l’interdiction par l’Etat et la décriminalisation. Dans notre pays, la consommation de stupéfiants est en principe interdite. Avec la procédure relative aux amendes d’ordre, la consommation de cannabis par un adulte peut être sanctionnée d’une amende d’ordre (CHF 100.-) au lieu d’une dénonciation en justice. La quantité minime de 10 grammes ne doit toutefois pas être dépassée. La possession de stupéfiants est également interdite. Il existe toutefois des dispositions décriminalisantes: ainsi, n’est pas punissable celui qui se borne à posséder des stupéfiants en quantité minime pour sa propre consommation ou pour permettre à des tiers de plus de 18 ans d’en consommer simultanément en commun. Mais la  culture, la fabrication, ainsi que le commerce – y compris l’importation – de stupéfiants sont interdits. La Confédération peut toutefois dispenser des autorisations exceptionnelles pour la recherche, le développement de médicaments ou une application médicale limitée.

Qu’est-ce qui a incité la NAS-CPA à publier une position générale sur la régulation du marché en matière de politique des drogues?

Plusieurs aspects au niveau national et international nous ont incités à publier une telle position générale. Au niveau international, nous avons constaté que la guerre contre la drogue était vouée à l’échec, que la politique d’interdiction touchait à ses limites et que certains pays poursuivaient d’autres voies dans la régulation des substances psychotropes. L’Espagne a par exemple mis en place des «Cannabis social clubs», tandis que les Etats américains de Washington et du Colorado ont introduit des systèmes de licence pour la production légale et le commerce de cannabis. En Suisse, le rapport «Défi addictions» de 2010 dépeint la situation actuelle dans les piliers «Prévention» et «Réduction des risques», mais néglige le pilier «Répression et régulation du marché». Nous avons donc voulu combler cette lacune, d’autant plus que certains défis ne sont pas résolus avec la politique actuelle d’interdiction. Par chance, la Suisse ne connaît pas de guerre sanglante entre les cartels de la drogue. Mais le trafic de drogues est omniprésent dans la rue. Pour sanctionner les adultes qui consomment du cannabis et pour poursuivre les dealers de rue, la police et la justice doivent investir énormément de ressources qui leur manquent ensuite pour la protection de la jeunesse par exemple. La demande de substances psychoactives ne baisse pas auprès de personnes qui ne se soucient aucunement de leur statut légal ou illégal. Les produits «coupés» ou la teneur fluctuante en principes actifs portent par ailleurs préjudice à la santé des consommateurs. Enfin, nous sommes confrontés à un marché noir massif dans lequel l’Etat ne peut pas intervenir et dont il ne peut pas profiter à travers des rentrées fiscales par exemple.

Pour quelles raisons la NAS-CPA recommande-t-elle des modèles de type «Décriminilisation» et «Réglementation/ Légalisation»?

Les organisations membres de la NASCPA pensent que les modèles de régulation du marché dans le pilier «Décriminalisation», ou encore mieux dans le pilier «Réglementation/Légalisation», sont le meilleur moyen d’atteindre nos objectifs en matière de politique des addictions. Il est important de souligner que la NASCPA n’est pas favorable à la vente libre et non réglementée de toutes les substances psychoactives. Dans le cas d’une décriminalisation de la consommation, le trafic reste d’ailleurs interdit, mais la consommation, les préparatifs liés à celle-ci, la possession ainsi que la culture ne font pas l’objet de poursuites judiciaires dans certaines conditions. Dans le cadre de la légalisation ou de la réglementation, la possession et la consommation d’une substance sont admis en principe. Des restrictions supplémentaires restent toutefois envisageables, par exemple par rapport à l’âge des consommateurs ou aux lieux où la consommation est autorisée. La production et la distribution peuvent rester contrôlées par l’Etat et soumises à des lois. Un tel modèle s’applique par exemple aujourd’hui à l’alcool. D’après la NAS-CPA, il faut étudier pour quelles substances psychoactives par exemple cannabis et autres – une réglementation/ légalisation apporterait une amélioration par rapport à la situation actuelle. A notre avis, elle pourrait apporter plusieurs avantages: une remise contrôlée permettrait de contrôler la qualité des substances et donc de réduire les effets nocifs pour la santé des consommateurs. La suppression du statut illégal permettrait de sortir les consommateurs de leur marginalisation et de les atteindre plus facilement pour des prestations de conseils. La sécurité dans l’espace public serait améliorée grâce à l’éradication du trafic de rue – en raison de l’offre étatique – et la visibilité du commerce et de la consommation de drogues diminuerait puisque la vente s’effectuerait par exemple dans des établissements licenciés et la consommation dans des clubs. A travers les monopoles de vente étatiques, les profiteurs du marché noir – par exemple le crime organisé – réaliseraient moins de recettes. En revanche, les rentrées fiscales augmenteraient. En outre, les ressources dont la police et la justice n’auraient pas besoin pour poursuivre les consommateurs et les distributeurs adultes pourraient être utilisées à d’autres fins, comme la protection de la jeunesse par exemple.

Quelles nouvelles solutions et projets pilotes la NAS-CPA est-elle prête à soutenir?

La NAS-CPA soutient tous les projets pilotes qui prévoient une dépénalisation ou une réglementation/légalisation telle que décrite plus haut. Il est aussi important que les projets conservent leur caractère «pilote» et posent des jalons qui permettent ensuite de mesurer la réussite du projet, de tirer un bilan et d’adapter éventuellement les mesures mises en place pour ces pilotes. Ceci permet de s’assurer que le projet pilote est réalisé de façon à la fois responsable et basée sur les évidences.

En Uruguay, le gouvernement a opté pour un modèle «Réglementation/ Légalisation» en autorisant notamment les pharmacies à vendre du cannabis à usage récréatif. Qu’en pensez-vous? Est-ce une solution transposable en Suisse?

D’après l’art. 19b al. 1 de la loi sur les stupéfiants, «celui qui se borne à préparer des stupéfiants en quantités minimes (10 grammes de cannabis), pour sa propre consommation ou pour permettre à des tiers de plus de 18 ans d’en consommer simultanément en commun après leur en avoir fourni gratuitement, n’est pas punissable». A partir de là, il serait possible d’autoriser la culture et la consommation pour ses besoins personnels dans des clubs spéciaux, comme le prévoit par exemple le modèle genevois. Pour la commercialisation dans les pharmacies ou des établissements approuvés par l’Etat, il faudrait certainement modifier la loi sur les stupéfiants et définir des règles pour le contrôle de la qualité des substances commercialisées et la remise aux consommateurs: qui peut acheter quoi, quand, à quelle fréquence? Il faudrait aussi instaurer des mesures de prévention et de réduction des risques: quels sont les signes qui suggèrent une consommation problématique, avec quels consommateurs fautil chercher le dialogue, à qui faudrait-il proposer des alternatives pour réduire les risques? Du fait de leur expérience avec la remise de stupéfiants et de substances psychotropes – par exemple aux patients souffrant de douleurs, aux alcooliques, aux personnes bénéficiant d’un traitement de substitution à la méthadone –, les pharmacies seraient en théorie qualifiées pour remettre du cannabis provenant de culture contrôlée et approuvée par les autorités fédérales. Il faudrait toutefois attendre les résultats de projets pilotes avant de se prononcer définitivement sur cette question.

Intervista: pharmaJournal19/9.2014, Thierry Philbet. 

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