Democrazia – Marina Carobbio Guscetti https://marinacarobbio.ch Benvenuti, Herzlich Willkommen, Bienvenue Tue, 08 Jun 2021 15:44:36 +0000 it-IT hourly 1 https://marinacarobbio.ch/wp-content/uploads/sites/4/2017/05/cropped-logo-PS-32x32.png Democrazia – Marina Carobbio Guscetti https://marinacarobbio.ch 32 32 Piena partecipazione alla vita politica e pubblica delle persone con disabilità intellettiva https://marinacarobbio.ch/2021/06/08/piena-partecipazione-alla-vita-politica-e-pubblica-delle-persone-con-disabilita-intellettiva/ https://marinacarobbio.ch/2021/06/08/piena-partecipazione-alla-vita-politica-e-pubblica-delle-persone-con-disabilita-intellettiva/#respond Tue, 08 Jun 2021 15:44:36 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=4859     In Svizzera, la Costituzione (art. 8, par. 1 e 2) e la Legge federale sull’eliminazione di svantaggi nei confronti dei disabili (151.3 LDis)...

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In Svizzera, la Costituzione (art. 8, par. 1 e 2) e la Legge federale sull’eliminazione di svantaggi nei confronti dei disabili (151.3 LDis) costituiscono i pilastri principali della partecipazione delle persone con disabilità alla società.

Di principio, nessuna persona è incapace di discernimento, e quindi priva dell’esercizio dei diritti civili, permanentemente, soltanto per le persone con handicap gravissimi o per gli anziani affetti da demenza lo si può affermare in generale. In Svizzera, le persone considerate permanentemente incapaci di discernimento e poste sotto la curatela generale sono in linea di principio escluse dal diritto di voto e di candidarsi.

A livello federale, l’articolo 136 capoverso 1 Cost. garantisce i diritti politici a tutte le persone di cittadinanza svizzera che hanno compiuto il diciottesimo anno d’età, purché non siano interdette per infermità o debolezza mentali. Dall’entrata in vigore del nuovo diritto di protezione degli adulti, per persone interdette escluse dal diritto di voto s’intendono le persone che a causa di durevole incapacità di discernimento sono sottoposte a curatela generale o sono rappresentate da una persona che hanno designato con mandato precauzionale (art. 2 LDP).

La Convenzione sui diritti delle persone con disabilità (CDPD) è stata adottata il 13 dicembre 2006 a New York dall’Assemblea generale delle Nazioni Unite ed è entrata in vigore il 3 maggio 2008. Si tratta della prima convenzione che tratta nello specifico i diritti delle persone con disabilità. La Convenzione non introduce nuovi diritti per le persone con disabilità, ma concretizza e specifica la portata dei diritti fondamentali dei vari strumenti di tutela dei diritti umani, rapportandoli alla particolare situazione delle persone con disabilità. Lo scopo è permettere ai disabili di esercitare i propri diritti nella stessa misura dei normodotati. Contempla quindi diritti civili, politici, economici, sociali e culturali. La CDPD è stata ratificata dalla Svizzera il 15 aprile 2014 ed è entrata in vigore il 15 maggio 2014. La Svizzera si impegna a eliminare gli ostacoli che incontrano i disabili, a proteggerli dalle discriminazioni e a promuoverne le pari opportunità e l’integrazione nella società civile.

È in quest’ottica che ho presentato il mio postulato 21.3296 Piena partecipazione alla vita politica e pubblica delle persone con disabilità intellettiva. Il Consiglio federale ha proposto di accogliere il postulato. Il Consiglio degli Stati lo ha adottato il 08.06.2021. Di seguito il mio intervento pronunciato al Consiglio degli Stati.

Le but de mon postulat est d’exposer dans un rapport les mesures nécessaires pour permettre aux personnes ayant un handicap intellectuel de participer pleinement à la vie politique et publique. Le Conseil fédéral propose d’accepter mon postulat et je l’en remercie.

Permettez-moi quand même de développer brièvement les raisons pour lesquelles je propose de faire un rapport.

Actuellement – et je le souligne, car c’est un concept qui a évolué au fil du temps – la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, ratifiée par la Suisse en 2014, indique que par personne handicapée, on entend les “personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres”. Selon cette définition, qui a fait partie du modèle social du handicap, le handicap est défini comme la conséquence de l’interaction entre l’individu et une société qui ne s’adapte pas aux différences de la personne et limite ou entrave la participation de celle-ci à la société. En conséquence, les facteurs sociaux, juridiques, économiques, politiques et environnementaux qui entravent le plein exercice par les personnes handicapées de leurs droits devraient nécessairement être éliminés.

Mon postulat s’inscrit dans cette approche et charge le Conseil fédéral de présenter les mesures pour avoir une société suisse qui soit inclusive et capable d’intégrer toutes les personnes qui la composent. Il est nécessaire de n’isoler ni d’exclure d’une pleine participation à la vie publique ou politique aucune catégorie. Je pense notamment aux personnes ayant un handicap intellectuel.

Comme dans le reste de la population, il y a au sein de ce groupe des personnes qui veulent être politiquement actives et d’autres qui ne s’en sentent pas capables ou n’en ressentent pas le besoin. Les points que je cite sont également expliqués dans la convention des Nations Unies susmentionnée, qui invite les Etats signataires à faire en sorte que les personnes handicapées puissent participer effectivement et pleinement à la vie politique et publique sur la base de l’égalité avec les autres, que cela se fasse directement ou par l’intermédiaire de représentants librement choisis, et qu’elles aient notamment la possibilité de voter et d’être élues.

L’interpellation Baume-Schneider 21.3295 contient un résumé de la situation au niveau suisse sur le plan constitutionnel et sous l’angle de la loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées où sont définis les principaux piliers sur lesquels se fonde la participation des personnes handicapées à la société.

En Suisse, les personnes considérées comme durablement incapables de discernement et placées sous curatelle générale sont en principe exclues du droit de vote et d’éligibilité. Au niveau fédéral, l’article 136 de la Constitution garantit les droits politiques à toutes les personnes de nationalité suisse âgées de 18 ans révolus, pour autant qu’elles ne soient pas exclues pour cause d’infirmité ou de faiblesse mentale. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau droit de la protection des adultes, les personnes privées du droit de vote sont définies comme des personnes soumises à une curatelle générale ou représentées par une personne qu’elles ont désignée avec un mandat de précaution.

En Europe non seulement, mais en Suisse aussi, dans certains cantons, la législation évolue pour permettre l’inclusion des personnes souffrant de handicaps intellectuels à la vie publique et politique. Il y a des exemples en France, en Autriche et dans d’autres pays. Comme cela a été rappelé dans le cadre de l’interpellation Baume-Schneider, la population du canton de Genève a accepté l’année passée la mise en oeuvre de l’article 29 de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, par plus de 74 pour cent des voix.

En modifiant la constitution cantonale, la population du canton de Genève a décidé que les droits politiques d’une personne durablement incapable de discernement ne peuvent pas être suspendus. Le Grand Conseil du canton de Neuchâtel a adopté une motion en ce sens ce printemps. Dans d’autres cantons, comme le canton de Vaud et le canton de Zurich, des interventions parlementaires ont été déposées. Dans le canton du Valais, la question est actuellement débattue par la constituante.

Par mon postulat, je demande donc au Conseil fédéral d’évaluer la situation en tenant compte de ces changements au niveau des cantons et de présenter les mesures nécessaires pour améliorer la participation à la vie publique et politique des personnes avec des handicaps intellectuels. “Une feuille de route”, selon Mme la conseillère aux Etats Baume-Schneider, une feuille de route importante pour évaluer la situation et, le cas échéant, prendre des décisions.

Permettetemi qualche parola in italiano, vista l’importanza del tema.

Come dicevo, la società è chiamata ad essere inclusiva ed eliminare gli ostacoli che non permettono a tutti di partecipare alla vita pubblica. Questo significa anche mettere in pratica dei progetti per favorire la partecipazione alla vita politica e il voto delle persone con disabilità cognitive. Penso ad esempio ad uno strumento, quello della lingua facile, che è già presente ad alcuni livelli della vita pubblica e politica, a livello federale, anche in questo Parlamento; e sempre più cantoni vanno poi in questa direzione. Si tratta ora però di generalizzare il ricorso allo strumento della lingua facile.

Oppure, a livello europeo esistono dei progetti come “My opinion My vote” che ha quali obiettivi aiutare le persone con disabilità intellettiva ad esercitare i loro diritti politici, incoraggiare le persone con disabilità intellettiva a formare ed esprimere un’opinione o una decisione informata in occasione di elezioni locali o nazionali oppure di una votazione su un referendum, e ad aumentare la consapevolezza tra quelli che sono nella posizione di facilitare le persone con disabilità intellettiva ad esercitare i loro diritti politici. Si tratta di un esempio da quale attingere per sostenere e anche sviluppare delle pratiche. Ma ci sono altri esempi, in altri paesi a noi vicini, che possono essere presi in considerazione, affinché tutti e tutte possono essere cittadini attivi.

Ritengo che tutti abbiano diritto di poter partecipare pienamente alla vita politica e di prendere posizione sui temi politici. Non avere una disabilità mentale non implica essere al riparo dall’influenza che le persone o le campagne elettorali possono esercitare sulle nostre decisioni. Non possiamo quindi escludere con buona coscienza una categoria di cittadini perché ritenuti facilmente influenzabili.

È importante fornire i mezzi necessari a tutti, anche alle persone con disabilità cognitiva, che sono interessati alla vita politica per permettere loro di formarsi un’opinione e prendere decisioni indipendenti.

Si tratta quindi di avere un rapporto che illustri queste misure per arrivare a una società che includa tutti i suoi membri e che ne promuova i diritti. Questo vuol dire avere una società forte. Negare alle persone con disabilità intellettiva la piena partecipazione alla vita pubblica e politica è discriminatorio.

Intervento al Consiglio degli Stati il 08.06.2021

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Giornata plurilinguismo – Intervento in Consiglio nazionale https://marinacarobbio.ch/2019/09/26/giornata-plurilinguismo-intervento-in-consiglio-nazionale/ https://marinacarobbio.ch/2019/09/26/giornata-plurilinguismo-intervento-in-consiglio-nazionale/#respond Thu, 26 Sep 2019 14:29:30 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=4206 Geschätzte Kolleginnen und Kollegen   Sie haben richtig gehört – auf Deutsch. Et en français : chers collègues. Heute rede ich nicht Italienisch wie sonst immer,...

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Geschätzte Kolleginnen und Kollegen

 

Sie haben richtig gehört – auf Deutsch. Et en français : chers collègues. Heute rede ich nicht Italienisch wie sonst immer, denn heute ist ein besonderer Tag: aujourd’hui les germanophones deviendront latins ! Und die französisch- und italienischsprachigen Ratsmitglieder schlüpfen im Gegenzug in die Haut ihrer deutschsprachigen Kolleginnen und Kollegen. Denn heute ist Mehrsprachigkeitstag. Ich begrüsse diesen Anlass und freue mich, heute vermehrt die Minderheitssprachen Französisch, Italienisch oder Rätoromanisch zu hören. Und ich danke Helvetia Latina, sowie Mehrsprachigkeit CH, Lia Rumantscha und Intergruppo parlamentare Italianità ganz besonders für ihre Initiative.

J’espère que vous profiterez de cette occasion. Il est vrai que, par rapport à d’autres lieux de travail et de rencontre, le Palais fédéral est un endroit où l’on a l’habitude d’entendre plusieurs langues, de tenir des réunions à moitié en allemand et à moitié en français ou encore d’assister à des discours en français émaillés de termes techniques allemands – et vice versa. La différence, c’est qu’aujourd’hui, nous allons parler une autre langue officielle, en pleine conscience et plus radicalement. Nous résisterons vaillamment à la tentation de parler l’allemand pour nous assurer d’être compris-e-s par la majorité au sein des conseils et de l’administration. Faisant fi de toute préoccupation utilitaire, nous observerons notre propre comportement et celui des autres. Et remarquerons peut-être que nous ne disons pas les choses de la même manière et, surtout, que nous ne disons pas les mêmes choses dans les langues partenaires.

Es ist nicht immer einfach, seine Ideen und Überzeugungen in einer fremden Sprache auszudrücken und zu verteidigen – selbst wenn es eine Landessprache ist. Daher ermuntere ich Sie, all jenen Rednerinnen und Rednern heute besonders aufmerksam zuzuhören und zu applaudieren, die einen Effort leisten, um sich in einer anderen als ihrer Muttersprache zu äussern.

Nun mögen Sie einwenden, dass dies für die mehrsprachigen Kolleginnen und Kollegen ein Leichtes ist. Doch wenn Sie tatsächlich denken, dass man mehrere Sprachen mit Leichtigkeit erlernt, dass einem Zweisprachigkeit in die Wiege gelegt wird, man Sprachen einmal lernt und nie mehr vergisst – so wie das Velo fahren – dann muss ich Sie enttäuschen. Denn um das Niveau einer zweiten oder dritten Sprache hoch zu halten, braucht es eine gehörige Portion Beharrlichkeit und ein grosses Mass an Sensibilität. Zudem muss man die eigene Komfortzone verlassen und jede Gelegenheit nutzen, die Sprache zu sprechen.

Ich gratuliere allen mehrsprachigen Ratsmitgliedern zu Ihrer Hartnäckigkeit und ihrer Neugier. Die Räte und die Bundesverwaltung sind Vorzeigebeispiele, wenn es darum geht, Sprachgrenzen zu überwinden und Brücken zwischen der rätoromanischen, italienischen, französischen und deutschen Schweiz zu schlagen.

La Confédération compte quatre langues nationales et on a bien fait de nommer cette initiative « Journée du plurilinguisme » et non « Journée du bilinguisme ». Sans compter que nous sommes nombreuses et nombreux à avoir reçu d’autres langues en héritage de nos familles ou des pays où nous avons vécu.

Terre d’immigration depuis des temps immémoriaux, la Suisse parle les langues du monde et j’encourage chacune et chacun à chérir et à vitaliser ce patrimoine précieux. Car chaque langue est une merveille, une façon de voir le monde.

Heute ist der vorletzte Tag in dem ich als Nationalratspräsidentin die Session leite; Nationalratspräsidium das ich der Mehrsprachigkeit gewidmet habe. Es ist mir daher eine grosse Freude, dieses Jahr mit dem Tag der Mehrsprachigkeit zu beenden, einem Tag, der von Helvetia Latina, Mehrsprachigkeit CH, Lia Rumantscha und Intergruppo parlamentare Italianità ins Leben gerufen wurde.

Vielen Dank für Ihre Aufmerksamkeit.

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Middle East Mediterranean Summer Summit – Intervento https://marinacarobbio.ch/2019/08/24/middle-east-mediterranean-summer-summit-intervento/ https://marinacarobbio.ch/2019/08/24/middle-east-mediterranean-summer-summit-intervento/#respond Sat, 24 Aug 2019 07:48:41 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=4126 Gentili Signore, egregi Signori, Cari giovani partecipanti al MEM Grazie mille per il vostro invito a portare il saluto del Parlamento elvetico a questa seconda...

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Gentili Signore, egregi Signori,
Cari giovani partecipanti al MEM

Grazie mille per il vostro invito a portare il saluto del Parlamento elvetico a questa seconda edizione del Middle East Mediterranean Forum; evento dedicato a una delle aree geografiche che fanno più discutere. Quella del Medio Oriente e del Mediterraneo non è solo una regione vastissima, ma è anche un territorio ricco di storia, di culture e di tradizioni secolari nel quale si sono create le prime società, culle di numerosi progressi scientifici e notevoli opere d’arte, oltre che origine delle tre grandi religioni monoteiste: cristianesimo, islam ed ebraismo. Se oggi si parla di Medio Oriente e Mediterraneo si pensa però in primo luogo a tensioni politiche e instabilità economiche che, complici anche le ingerenze del Mondo Occidentale, generano dolorosi conflitti e causano gli importanti flussi migratori degli ultimi anni.

Eppure questa regione è molto di più: è cultura, è innovazione, è speranza. Per un futuro florido e pacifico è necessario conoscere le diverse culture e lavorare uniti per farle convivere in armonia e prosperità, in un clima di tolleranza e collaborazione. È fondamentale instaurare una discussione, facendo un’analisi critica delle complesse dinamiche che coinvolgono una parte di questo Mondo afflitta da forti disequilibri ma che possiede importanti potenzialità per il progresso sociale ed economico.

Per uno sviluppo sostenibile, bisogna mirare alla pace, ridurre le violenze, gli sfruttamenti, la corruzione e gli abusi di potere. E’ necessario promuovere lo stato di diritto, delle istituzioni forti, la cooperazione internazionale e la rappresentanza nel Mondo, garantire i diritti umani e la parità di genere, la democrazia, una giustizia accessibile a tutti e tutte e l’informazione libera, tutto ciò in favore di una società responsabile e giusta, con i cittadini e le cittadine al centro di essa.

Di questi temi voi giovani change-makers avete discusso durante una settimana, illustrando esempi di buone pratiche in grado e coinvolgendo i vostri coetanei di altri paesi, facendo rete, condividendo idee ed esperienze.

Il Middle East Mediterranean Summer Summit è un importante momento di studio e di approfondimento delle mille sfaccettature che caratterizzano questa regione. Ma è anche un luogo di incontro e conoscenza reciproca. Come anche il Rettore sig. Erez ha già avuto modo di tematizzare in altre occasioni, reputo molto positivo la decisione di aprire questa seconda edizione anche al pubblico più ampio. Simili discussioni non devono essere limitate a pochi esperti del campo, ma devono cercare di coinvolgere la cittadinanza. Il summit risulta quindi essere anche un punto di incontro tra persone di diverse culture, estrazioni sociali ed economiche e rappresenta così una grande opportunità per la creazione e lo sviluppo di una diplomazia dal basso, con i giovani tra i principali attori di questo movimento di innovazione e progresso, perché solo tramite la consapevolezza di sé, della nostra società e dei nostri obiettivi comuni, con un forte desiderio di cambiare e migliorare, si può guardare al futuro con fiducia ed entusiasmo.

Oltre al Forum odierno, negli scorsi giorni ci sono anche una serie di workshop, molti dei quali hanno parlato delle migrazioni diffuse in questa regione e delle loro cause. Non sorprende questa scelta, vista l’enorme attualità della crisi migratoria e i toni politici forti che accompagnano il dibattito. Ritengo importante che questo fenomeno migratorio venga analizzato da esperti come quelli presenti a questo Summer Summit, che analizzino in maniera scientifica le cause del fenomeno e pubblichino statistiche a riguardo. Troppo spesso nelle discussioni pubbliche ci si limita a slogan urlati, senza proporre analisi né tantomeno soluzioni.

Allo stesso tempo non si può però ignorare il lato umano di questa crisi migratoria. In un’epoca in cui si mettono in discussione valori fondamentali come la solidarietà e le pari opportunità tra le persone, è fondamentale ribadire che la varietà è una ricchezza. Le differenze culturali, religiosi e linguistiche sono una ricchezza da valorizzare e che possono fortificare ancora di più la coesione nazionale – come mostra bene l’esempio del nostro paese. Non a caso nel corso della mia Presidenza del Consiglio nazionale ho cercato di porre l’accento sulla valorizzazione di questa varietà e di promuovere le minoranze – linguistiche ma non solo.

Riconoscere e dare il giusto spazio alle varie componenti della società di genere – di origine o di cultura e lingue diverse –  è un primo giusto passo per creare una società solidale e coesa; e quindi una società capace di vivere in pace e prosperità. È fondamentale che la politica, la scienza, la cultura e l’economia collaborino per raggiungere questo obiettivo, dalla Svizzera al Medio Oriente, dal Mediterraneo al mondo intero. Grazie mille all’USI, al rettore dell’università e alle sue collaboratrici e collaboratori, per i gli sforzi in tal senso e il grande lavoro svolto, che ha permesso di organizzare il MEM Summit per la seconda volta, ma certamente non l’ultima.

Ancora una volta grazie per il gradito invito.

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Allocuzione primo agosto – La Svizzera da festeggiare https://marinacarobbio.ch/2019/08/01/allocuzione-primo-agosto-la-svizzera-da-festeggiare/ https://marinacarobbio.ch/2019/08/01/allocuzione-primo-agosto-la-svizzera-da-festeggiare/#comments Thu, 01 Aug 2019 12:19:24 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=4088 Care amiche e cari amici Gentili signore ed egregi signori Il primo d’agosto. La festa della patria. Il compleanno della Svizzera. La festa nazionale. Tante...

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Care amiche e cari amici
Gentili signore ed egregi signori

Il primo d’agosto. La festa della patria. Il compleanno della Svizzera. La festa nazionale. Tante denominazioni per indicare questa giornata, che rispecchiano la varietà della Svizzera stessa e di come ognuno di noi la definisce.

Io sono qui oggi a festeggiare la Svizzera di Henry Dunant e del suo prezioso retaggio umanitario che ci ha trasmesso quale fondatore della Croce Rossa. Sconvolto dall’orribile carneficina della battaglia di Solferino nella metà del 1800, Dunant lancia un appello per la creazione, in ogni Stato, di società di soccorso e invita a definire dei principi internazionali condivisi oltre gli steccati nazionali. Dunant getta così le fondamenta del futuro diritto internazionale umanitario. Sono passati oltre 150 anni, ma finché l’uccisione e lo stupro di persone civili, i soldati-bambini, la tortura e più in generale la guerra persisteranno, il suo impegno deve venir portato avanti e anche la Svizzera deve prendere sul serio la propria responsabilità in questi conflitti.

E sono qui oggi a festeggiare la Svizzera di Iris von Roten e del suo femminismo moderno e provocatorio descritto in “Frauen im Laufgitter”. Un’adeguata assicurazione maternità, asili nidi per favorire la conciliabilità lavoro e famiglia, la liberazione anche sessuale della donna: rivendicazioni radicali, in particolare se poste negli anni cinquanta, tant’è che sono tuttora attuali e hanno accompagnato anche il recente sciopero femminista. Centinaia di migliaia di donne che scendono in piazza per rivendicare pari diritti e opportunità, non sanciti unicamente dalla costituzione, ma garantiti effettivamente in tutti gli ambiti della vita.

Sono qui a festeggiare questa incredibile mobilizzazione sociale. E a festeggiare la Svizzera di Paul Grüninger. Condannato per aver salvato ebrei in fuga dal nazionalsocialismo facendoli entrare illegalmente in Svizzera, per poi venir successivamente riabilitato e premiato per il suo coraggio e impegno per salvare la cosa più sacra di tutte. La vita umana. Una storia dai chiari parallelismi a una figura di grande attualità, il cui impegno è simbolico per l’epoca nella quale viviamo: un’epoca in cui si costruiscono muri – visibili e invisibili, reali e immaginari – tra persone divise in categorie. Uomini e donne; svizzeri e stranieri; privilegiati e non privilegiati. Differenziazioni che si assottigliano nella rigida dicotomia “giusto e sbagliato”.
Viviamo in un’epoca in cui sessismo e razzismo stanno prendendo piede; ma che per fortuna stanno provocando anche una forte reazione, un movimento sociale nato dal basso; un movimento variegato e pluralista che si impegna per l’uguaglianza e la solidarietà.

Sono qui oggi anche a festeggiare la Svizzera di Sohail Ajab Khan, perché non bisogna avere il passaporto rossocrociato per far parte del nostro paese e per contribuire al nostro sviluppo comune. Permettimi di ringraziarti di cuore, caro Sohail, per il tuo impegno. In un’intervista alla “Luzerner Zeitung” e a “La Regione”, hai spiegato cosa ti ha spinto a iniziare il tuo progetto integrativo “Education for integration”. Dici che la lingua è l’aspetto più importante nell’integrazione; che senza sapere la lingua del posto non si riesce ad entrare in contatto con le persone e trovare un lavoro. Concordo pienamente: la lingua è molto di più delle parole che usiamo per esprimerci; la lingua è lo strumento di socializzazione e di interazione. In un paese plurilinguista come la Svizzera, e non mi riferisco solo alle 4 lingue ufficiali del paese ma anche a tutti quelli idiomi di tutto il mondo che si parlano quotidianamente nelle case svizzere, la lingua è un aspetto centrale che ci definisce. La nostra più grande ricchezza è proprio questa varietà linguistica e culturale, che va difesa e valorizzata.

 

Uno dei due temi che ho voluto portare avanti durante la mia Presidenza del Consiglio nazionale, assieme al promovimento delle donne in politica, è proprio legato alla lingua e alla cultura. La decisione di condurre i dibattiti parlamentari in italiano vuole dare alla nostra lingua il giusto spazio che si merita in politica, sperando che questo possa rafforzarla anche in altri ambiti. Lo scopo ultimo non si limita però all’italiano in sé, ma vuole essere il mio contributo, grazie anche alla visibilità della carica di Presidente del Consiglio nazionale, per dare una voce a chi non ce l’ha e non riesce a farsi sentire. Alle minoranze di qualsiasi tipo, gli italofoni, le donne, le persone con un passato migratorio, i sans-papiers e molti altri.

Si dice che la forza di un paese si misura in base al benessere delle sue fasce più deboli. Sì, e anche la Svizzera può e deve fare di più in questo ambito: siamo uno dei paesi più ricchi al mondo ma anche da noi la povertà esiste; anche da noi le donne non hanno ancora le stesse opportunità degli uomini; anche da noi gli stranieri vengono discriminati.

In quanto presidente del Consiglio nazionale ho pure l’opportunità di visitare altri paesi per degli incontri ufficiali. In Ruanda, in Mozambico e in Mongolia, ho visitato progetti sostenuti dalla cooperazione svizzera allo sviluppo e di ONG svizzere e ticinesi. Ho toccato per mano la solidarietà verso chi è meno fortunato e l’importanza per il nostro paese di essere presente nella cooperazione. Cooperazione allo sviluppo che deve continuare ad essere uno degli ambiti prioritari della nostra politica estera. Durante questi viaggi ho conosciuto popoli fieri delle loro culture, delle loro tradizioni e della loro identità, così come in Svizzera siamo fieri della nostra identità di paese plurilingue. Un paese, il nostro, che deve continuare a far coesistere lingue e culture diverse e garantire la coesione nazionale e sociale abbattendo le disuguaglianze e le paure.

Io, voi e molti altri non qui presenti oggi portiamo avanti l’idea e la speranza di una Svizzera diversa, capace di continuare il lavoro di Dunant, Von Roten e Grüninger, ma anche di dare voce e opportunità a persone come Sohail Ajab Khan e di non lasciare “indietro” chi è in difficoltà. Una Svizzera solidale, multiculturale, aperta, umanitaria e giusta. Grazie mille per il vostro sostegno a realizzare questa visione di Svizzera: grazie per l’invito, ma soprattutto grazie per organizzare questa giornata che sottolinea i valori svizzeri. Grazie, e viva la Svizzera solidale!

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Premiazione Società Dante Alighieri https://marinacarobbio.ch/2019/05/03/premiazione-societa-dante-alighieri/ https://marinacarobbio.ch/2019/05/03/premiazione-societa-dante-alighieri/#respond Fri, 03 May 2019 16:17:06 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=3922 In occasione del mio viaggio ufficiale a Roma, ho avuto il grandissimo onore di ricevere l’attestato di socio onorario della Società Dante Alighieri, in riconoscimento...

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In occasione del mio viaggio ufficiale a Roma, ho avuto il grandissimo onore di ricevere l’attestato di socio onorario della Società Dante Alighieri, in riconoscimento dei miei meriti nella promozione della lingua italiana in Svizzera. Trovate qui un comunicato stampa con maggiori informazioni e qui il mio discorso:

Egregio Signor Presidente Riccardi,

Egregio Signor Segretario generale Masi,

Gentili Signore, egregi Signori

 

Grazie mille di cuore Presidente Riccardi per questo premio da parte della società Dante Alighieri e per le sue gentili parole di stima. Sono estremamente onorata di essere qui oggi a poter ricevere questo prestigioso riconoscimento.

 

Voglio iniziare con una citazione del grande linguista Tullio de Mauro tratta dal suo recente libro “l’educazione linguistica democratica”. Una citazione nella quale mi identifico e che descrive bene il mio rapporto con la lingua italiana. “Una lingua, voglio dire una lingua materna in cui siamo nati e abbiamo imparato a orientarci nel mondo, non è un guanto, uno strumento usa e getta. Essa innerva dalle prime ore di vita la nostra vita psicologica, i nostri ricordi, associazioni, schemi mentali. Essa apre le vie al consentire con gli altri e le altre che la parlano ed è dunque la trama della nostra vita sociale e di relazione, la trama, invisibile e forte, dell’identità di gruppo.”

 

Uno degli elementi principali per il mantenimento dell’identità di un Paese è appunto la lingua. In un paese come Svizzera questo sembra di primo acchito un problema, con il rischio si creino delle divisioni tra le varie regioni linguistiche. In particolare pensando alla distribuzione numerica iniqua delle lingue ufficiali, con il tedesco indicato quale lingua principale dal 63% della popolazione residente, il francese dal 23% e l’italiano unicamente dal 8%. A ciò si aggiunge anche la frammentazione territoriale dell’italiano, con la metà degli italofoni concentrati nella cosiddetta Svizzera italiana – il Cantone Ticino e parte del Canton Grigioni -, e l’altra metà sparpagliati su tutto il territorio nazionale.

Nonostante questa situazione particolare, o forse proprio grazie a questa situazione, penso che sia la coesione tra i diversi idiomi e culture che faccia la forza del nostro paese. Infatti l’italiano non è solo una lingua, ma una cultura a sé e allo stesso tempo una colonna portante della cultura svizzera. Ognuna delle tre lingue ufficiali elvetiche ha la sua identità e le sue tradizioni, ma è la loro somma che fa la Svizzera. A prescindere dal numero di persone che lo parlano quotidianamente, l’italiano ha quindi la medesima importanza del tedesco e del francese nel definire la Svizzera, la sua cultura e la sua coesione.

Ne risulta che il plurilinguismo e la protezione delle minoranze confessionali e linguistiche sono, accanto alla democrazia diretta e al federalismo, fattori centrali dell’identità nazionale. Così importanti che diventano oggetto di discussione pubblica. Così, benché nel 1996 il popolo svizzero avesse approvato in una votazione popolare l’inserimento nella Costituzione federale dell’articolo sulle lingue, nel 2004 il Governo federale ritirò per motivi di risparmio una legge sulle lingue che avrebbe implementato l’articolo costituzionale sostenendo di disporre già degli strumenti necessari. Ci volle una decisione del parlamento per far sì che si elaborasse comunque un disegno di legge per dare seguito alla modifica della costituzione che poneva le basi del plurilinguismo fissando come obiettivo quello di incentivare la coesione interna e la diversità culturale del Paese.

 

Nonostante questo plurilinguismo riconosciuto a livello istituzionale, la situazione non è perfetta e negli ultimi vent’anni anni la distanza tra la Svizzera italiana, Ticino in particolare, e resto della Svizzera è aumentata. Le ragioni sono diverse a partire dalla chiarissima posizione minoritaria dell’italiano rispetto al tedesco e al francese; così come a causa della globalizzazione che ha favorito lo sviluppo economico della Svizzera a nord delle alpi a scapito del sud del paese. Sud che, vivendo una situazione più difficile dal punto di vista economico, si è in parte chiuso su sé stesso aumentando le difficoltà di comprensione del resto della Svizzera. D’altronde le rivendicazioni linguistiche in Svizzera sono sempre state legate a delle rivendicazioni sociali ed economiche, come quello di uno sviluppo distribuito più equamente sul territorio nazionale. Come rappresentante di una minoranza culturale e linguistica ho vissuto sulla mia pelle questa crescente distanza e quindi come politica mi sono da subito posta l’obiettivo di cercare di riavvicinare le diverse componenti del nostro paese. Nella lingua italiana ho trovato uno strumento per portare avanti questo obiettivo. Quale migliore occasione quindi se non quella della mia presidenza del parlamento svizzero, Consiglio nazionale e dell’Assemblea federale? Come non utilizzare questa grande opportunità datami dal mio ruolo di presidente e la visibilità che ne consegue per dare giusto valore al plurilinguismo sul quale si fonda il mio paese, dando lo spazio che si merita all’Italiano anche nella vita politica? Come non parlare di cultura in senso generale, di cultura politica e nel contempo di coesione nazionale e sociale? Come non cercare di capire e integrare le diverse culture e minoranze che compongono un paese?

Da qui la mia scelta di porre queste tematiche, assieme alla questione della sottorappresentanza delle donne in politiche, al centro del mio anno presidenziale e concretamente decidere di condurre i lavori parlamentare in italiano. Una decisione che vuole dare alla lingua italiana il suo giusto posto e riconoscimento anche nella politica svizzera, fungendo in tal modo da stimoli a rafforzare la lingua e cultura italiana anche in altri ambiti. Come ho già avuto modo di dire non si tratta di una scelta meramente simbolica; ma una che ha prodotto dei cambiamenti che verosimilmente dureranno nel tempo, spingendo più membri di parlamento e Governo, così come persone professionalmente attive nei servizi del parlamento, a parlare in italiano. Allo stesso tempo ha fatto sì che cittadine e cittadini mi abbiano contattato per questioni inerenti alla lingua italiana in Svizzera o semplicemente per esprimermi il loro sostegno.

La mia scelta ha quindi a che vedere con la consapevolezza che l’identità di un paese si basa anche sulla capacità che esso ha di riconoscere, sostenere e valorizzare le diverse componenti che lo compongono. Ma non solo. Come sottolinea il grande linguista Tullio di Mauro sono anch’io dell’opinione che la padronanza della lingua sia garante di democrazia e che vadano rimossi tutti quelli ostacoli che si frappongono alla piena partecipazione delle cittadine e dei cittadini alla vita democratica. L’ho vissuto io stessa: per quanta padronanza possa avere delle altre due lingue ufficiali svizzere, il tedesco e il francese, mai l’espressione di quanto voglio dire, la trasmissione delle mie idee e conoscenze sarà tale quanto quando parlo in italiano. Il mio modo di raccontare le cose, di descrivere i problemi e le possibili soluzioni cambia a dipendenza di che lingua e che parole uso e cambia a dipendenza da che cultura provengo. Per citare un altro studioso italiano, il professor Marco Biffi, “le lingue servono sì per comunicare, ma prima di tutto servono per pensare; e tutti noi pensiamo nella nostra lingua materna” e ancora “il pensiero e la speculazione sono strettamente connessi alla lingua in cui sono articolati, alle caratteristiche socio-culturali di chi pensa”.

D’altronde, come ricordato da Verio Pini già responsabile della Segreteria per la Svizzera italiana e della Divisione italiana dei servizi linguistici centrali presso la Cancelleria federale nel suo interessante libro “Anche in italiano”, l’esigenza che le leggi siano proposte, discusse e sancite anche in lingua italiana, e come testo originale, era stata posta con chiarezza dal Gran Consiglio – il parlamento – del Canton Ticino già nel 1882”. Queste rivendicazioni, poi sancite ma non sempre ancora completamente attuate, sono spesso state accompagnate da rivendicazioni di un maggiore riconoscimento della Svizzera italiana, di creazione di posti di lavoro pubblici in Ticino, ma anche di assegnazione di posti di lavoro presso la Confederazione di persone di lingua italiana e non da ultimo dalla richiesta di una presenza di un consigliere federale – un ministro – di lingua italiana in seno al Governo svizzero, richiesta che ha accompagnato in maniera molto forte la nomina dell’attuale ministro degli esteri Ignazio Cassis. Non è quindi un caso che la Svizzera disponga di una delegata al plurilinguismo, di misure di sostegno anche finanziario a organizzazioni e istituti che si occupano di plurilinguismo e ai cantoni plurilingue, ma anche indicazioni di obiettivi percentuali della presenza di persone delle minoranze linguistiche nelle unità amministrative dell’Amministrazione federale e in particolare nelle funzioni di quadri. Obiettivi questi ultimi che purtroppo non sono sempre raggiunti, come ha mostrato ancora un recente rapporto.

Se la lingua è democrazia e partecipazione l’obbiettivo deve infatti essere quello che ognuno, ovunque, nel mondo del lavoro, nella politica, nell’amministrazione, nelle scienze possa pensare, scrivere e contribuire partendo dalla propria lingua e cultura. In un mondo sempre più globalizzato e orientato all’inglese quale lingua internazionale compresa dalla maggior parte della popolazione mondiale, reputo la difesa e la promozione della nostra lingua di fondamentale importanza. La Svizzera si è dotata di strumenti legislativi e politici per salvaguardare le lingue nazionali, riconoscendo il contributo del plurilinguismo e delle lingue minoritarie. L’ha fatto con la legge sulle lingue.  Il diritto all’uso della propria lingua è un diritto universale, protetto dalle costituzioni di molti paesi, quella svizzera ma a quanto mi risulta anche quella italiana. Dietro questo diritto si cela il diritto alla partecipazione alla vita sociale e politica.

Oltre agli aspetti di legami personali, di questioni democratiche e partecipative, anche a livello culturale la valorizzazione dell’italiano risulta fondamentale. È vero che l’italiano, dal profilo puramente numerico e di diffusione geografica nel mondo, è una lingua di nicchia. Ma è anche vero che l’italiano si presenta prima di tutto come una lingua di grande tradizione culturale, legata all’arte, alla musica, al turismo, alla letteratura. L’italiano è infatti più che una lingua. È una cultura, un modo di vivere, un’identità. È allo stesso tempo una colonna portante certamente dell’Italia, ma anche della Svizzera e di quei milioni di italiani che vivono sparsi nel mondo. L’italiano è ciò che ci accomuna pur trovandoci in diverse parti del mondo. Un bene comune da difendere e rafforzare per utilizzarlo in maniera consapevole in modo da percepire gli effetti che l’utilizzo della lingua ha sugli altri e nella società odierna.

L’italiano va senza dubbio protetto, introducendo misure concrete per difenderlo e mantenerlo lingua viva, ma va anche studiato e diffuso. Studio e difesa, due approcci complementari che sono necessari per garantire un futuro alla nostra meravigliosa lingua. Due approcci complementari che si ritrovano anche oggi in questa sala. Mentre io ho cercato di dare il mio modesto contributo alla difesa e alla promozione dell’italiano dal profilo politico, voi come società Dante Alighieri svolgete un ruolo importante nello studio e nella promozione della stessa dal profilo socioculturale. Ci tengo quindi a ringraziarvi innanzitutto per il vostro lodevole impegno e per il riconoscimento con il quale mi avete onorata, auspicando che si possa rafforzare la collaborazione. Grazie e viva l’italiano!

L'articolo Premiazione Società Dante Alighieri proviene da Marina Carobbio Guscetti.

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Omaggio alle pioniere elette a Palazzo federale https://marinacarobbio.ch/2019/03/07/omaggio-alle-pioniere-elette-a-palazzo-federale/ https://marinacarobbio.ch/2019/03/07/omaggio-alle-pioniere-elette-a-palazzo-federale/#respond Thu, 07 Mar 2019 12:24:13 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=3818 Care colleghe, cari colleghi, consentitemi di cogliere l’occasione della vigilia della Giornata internazionale dei diritti delle donne per rendere omaggio alle primissime donne elette in...

L'articolo Omaggio alle pioniere elette a Palazzo federale proviene da Marina Carobbio Guscetti.

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Care colleghe, cari colleghi,

consentitemi di cogliere l’occasione della vigilia della Giornata internazionale dei diritti delle donne per rendere omaggio alle primissime donne elette in Consiglio nazionale. Hanno preso posto in questo emiciclo nel 1971, dopo che gli Svizzeri avevano accordato il diritto di voto e di eleggibilità alle loro concittadine.

Abbiamo con noi oggi due rappresentanti di queste pioniere, Hanna Sahlfeld-Singer e Gabrielle Nanchen, che saluto ufficialmente.

 

Care colleghe, cari colleghi,

Signora Nanchen, signora Sahlfeld-Singer, care pioniere,

Care invitate, cari invitati,

Signore e signori,

 

In Consiglio nazionale furono undici.

Undici donne che poterono finalmente partecipare ai dibattiti e, in quest’arena, fornire il proprio contributo al bene comune. Questo diritto fondamentale era stato loro negato sin dalla creazione della Svizzera moderna. Il nostro Paese è tra gli ultimi in Europa ad aver riconosciuto i diritti politici delle donne.

Le nazioni coinvolte nelle due guerre mondiali avevano visto le loro donne prendere in mano il funzionamento della società. Donne che hanno dimostrato di saper fare tutto al pari degli uomini, ottenendo la qualità di cittadine come conseguenza logica del loro impegno. Anche in Svizzera le donne si sono impegnate a fondo durante il secondo conflitto mondiale, sostituendo in tutte le loro funzioni gli uomini mobilitati. Ma il loro sforzo non è stato premiato. Tra il 1946 e il 1951, diversi Cantoni rifiutarono di introdurre il suffragio femminile. Nel 1951, in un rapporto il Consiglio federale giudicò prematura una votazione federale sul suffragio femminile.

La Svizzera rimaneva ancorata alle vecchie tradizioni, ai partiti presi. Era rimasta una società di uomini. Negli anni Cinquanta in Svizzera ci voleva coraggio e un’enorme libertà di pensiero per sostenere che una donna aveva diritto di partecipare al dibattito pubblico.

Le pioniere hanno dimostrato una forza di carattere straordinaria, poiché si opponevano alle regole e a tutto ciò che l’educazione di quel tempo dava per scontato. Dovevano essere fatte del metallo più duro, visto che erano determinate ad aprire una breccia nei muri portanti della società svizzera di allora. Una società fossilizzata, in cui la donna si occupava delle faccende domestiche e dei figli mentre l’uomo poteva intervenire nella vita pubblica. È grazie a queste pioniere che oggi i muri portanti sono ben diversi.

Per rendere omaggio a queste pioniere e affinché la loro lotta rimanga impressa nella mente delle nuove generazioni sono state incise undici targhe commemorative. Questa targhe dimostrano anche una volontà politica: garantire una progressione regolare del numero di donne in Parlamento fino ad arrivare alla parità. Un Parlamento composto da una maggioranza maschile non rappresenta la popolazione.

Le targhe sono state apposte nei seggi che occupavano le prime undici donne in Consiglio nazionale. Ognuna indica il nome della deputata e la durata della sua presenza in questa Camera. A partire da quest’estate all’interno degli scrittoi figurerà una biografia che illustra il ruolo politico di queste donne, che ho il piacere di leggervi qui di seguito:

 

Auf Platz 138 setzte sich Hedi Lang-Gehri als sie 1971 für die SP in den Nationalrat einzog. Sie gehörte der grossen Kammer drei Legislaturen an und sie präsidierte sie 1981 als zweite Frau. Von 1970 bis 1982 war sie zudem Gemeinderätin von Wetzikon, bevor sie 1983 als erste Frau der Schweiz in eine Kantonsregierung gewählt wurde. Ihr Amt als Zürcher Regierungsrätin übte sie bis 1995 aus. In Bern widmete sie sich der Familien- und Sozialpolitik und setzte sich für die Gleichstellung von Mann und Frau ein.

Am Pult mit der Nummer 92 sass die Zürcherin Martha Ribi-Raschle. Sie vertrat während 12 Jahren die FDP im Nationalrat. Als Adjunktin und spätere Leiterin des Stadtärztlichen Dienstes der Stadt Zürich galt sie im Parlament als Fachfrau für Soziales und Gesundheit, war aber auch im Bildungsbereich überaus bewandert. Sie war 1963 der FDP beigetreten und als geachtete Kollegin von 1973 bis 1983 Vizepräsidentin der FDP Schweiz. Von 1971 bis 1972 war sie zudem Mitglied des Zürcher Kantonsrates.

Platz 150 übernahm 1971 Josi Meier. Drei Legislaturen gehörte die Christdemokratin dem Nationalrat an, bevor sie 1983 in den Ständerat gewählt wurde. Sie präsidierte das «Stöckli» als erste Frau 1991/1992, 1995 trat sie zurück. Im Parlament engagierte sie sich für aussenpolitische Fragen sowie für Sozial- und Familienpolitik. Ihre Worte anlässlich der Frauensession 1991 bleiben unvergessen, ich zitiere: «Vor 20 Jahren wollte man uns zurückhalten mit dem Slogan ‹Die Frau gehört ins Haus!›. Wir brauchten Jahre, bis wir diesen Satz richtig verstanden. Jetzt haben wir ihn endlich verinnerlicht, mit Hilfe der jungen Generation. Natürlich gehören wir ins Haus: ins Gemeindehaus, ins Bundeshaus!»

Am Pult 78 sass Elisabeth Blunschy-Steiner als sie 1971 für die CVP in den Nationalrat gewählt wurde. Sie gehörte ihm vier Legislaturen an. 1977 wurde sie als erste Frau zur Nationalratspräsidentin gewählt. Im Parlament setzte sie als promovierte Juristin und Anwältin ihren Kampf fort, den sie in den 1960er-Jahren als Mitglied der Expertenkommission für die Revision des Familienrechts begonnen hatte. Sie engagierte sich zudem für eine Besserstellung der Frau in der AHV sowie für das neue Ehe-, Adoptions- und Kindesrecht.

Die Sozialdemokratin Lilian Uchtenhagen sass an Pult 32 in den Nationalrat einzog. 20 Jahre politisierte sie in der grossen Kammer. Von 1970 bis 1974 war sie zudem Gemeinderätin der Stadt Zürich. Sie bildete mit drei weiteren die «Viererbande», welche die Politik der SP-Fraktion wesentlich prägte. Als Wirtschaftswissenschaftlerin und Doktorin der Staatswissenschaften fiel sie im Parlament durch ihre wirtschaftliche Kompetenz auf. Sie setzte sich für eine verstärkte Kontrolle über Banken ein. 1983 ging sie als erste Frau der Schweiz und einzige Kandidatin ihrer Partei ins Bundesratsrennen. Die bürgerliche Parlamentsmehrheit wählte stattdessen Otto Stich. Dies löste nicht nur in der SP, sondern landesweit einen Sturm der Empörung aus und führte zu Diskussionen darüber, ob die SP aus dem Bundesrat austreten sollte.

Liselotte Spreng prit place au pupitre 141. Cette radicale fribourgeoise a siégé trois législatures au Conseil national, dont la première en parallèle à son mandat au Grand Conseil fribourgeois. Docteure en médecine, elle a été très active dans les domaines du droit de la famille, de l’action humanitaire et de l’éthique médicale. Elle a également été présidente de l’Association fribourgeoise pour le suffrage féminin et elle a contribué au développement du mouvement dans le canton de Fribourg.

Auf Platz 114 sass Hanny Thalmann, als sie 1971 für die CVP in den Nationalrat einzog. Während ihrer achtjährigen Amtszeit prägte sie das Berufsbildungsgesetz mit und engagierte sich für eine Mutterschaftsversicherung. 1943 hatte sie als erste Frau an der Handels-Hochschule St. Gallen in Wirtschaftswissenschaften promoviert und von 1968 bis 1983 nahm sie als erste Frau Einsitz im Erziehungsrat des Kantons St. Gallen.

Tilo Frey prit place au pupitre 139. Née de mère camerounaise et de père suisse, a été la première femme Neuchâteloise et la première métisse à siéger au Conseil national. Cette radicale s’est battue durant une législature pour l’égalité salariale entre hommes et femmes, une politique familiale plus équitable et l’amélioration des droits successoraux des femmes. S’étant lancée en politique dès 1959, année où le canton de Neuchâtel a accordé le droit de vote et d’éligibilité aux femmes, elle a siégé également au législatif de la Ville de Neuchâtel, qu’elle a présidé en 1971, et elle a été membre du Grand Conseil neuchâtelois.

A la place 21 s’assit Nelly Wicky, députée du Parti du travail genevois. Elle fut la mieux élue de sa liste. Elle s’est engagée durant une législature pour l’assurance maternité et la défense des objecteurs de conscience. Elle a ]a polsiégé également près de trente ans au Conseil municipal de Genève, intervenant en faveur de la population des quartiers ouvriers de la périphérie où elle était institutrice.

 

Giungo infine alle due pioniere che ci onorano con la loro presenza:

Herzlich willkommen Hanna Sahlfeld-Singer! Sie können sich bestimmt an Ihren ersten Sitzplatz erinnern: Er hat die Nummer 132. Frau Sahlfeld-Singer war Pfarrerin der Evangelisch-reformierten Kirche des Kantons St. Gallen, musste aber auf ihr Amt verzichten, da dieses mit einem Nationalratsmandat nicht vereinbar war. Für eine zweite Legislatur trat die Sozialdemokratin nicht mehr an. Ihr Mann, der ebenfalls reformierter Pfarrer war, konnte wegen des politischen Engagements seiner Frau keine Arbeit als Pfarrer mehr finden. Hanna Sahlfeld war übrigens die erste Parlamentarierin, die während ihrer Nationalratszeit Mutter wurde.

Je salue également Gabrielle Nanchen, socialiste valaisanne née vaudoise, qui siégea à la place 17. En suivant son mari valaisan, elle avait perdu le droit de vote au niveau cantonal. En réaction à ce qu’elle considérait comme une injustice envers les femmes, elle entra en politique et, par militantisme, accepta d’être candidate au Conseil national. En 1979, la politicienne a renoncé à une nouvelle candidature à la suite à la naissance de son troisième enfant. Deux législatures durant, elle a défendu le droit à l’avortement, l’égalité entre hommes et femmes, la retraite à la carte et le congé parental. Elle a été aussi la première à Berne à demander l’abolition du statut de saisonnier.

 

Grazie dunque a tutte queste pioniere, che hanno saputo sgretolare muri, che hanno fatto sì che oggi donne e uomini possano esprimersi in quest’aula e anche fuori. Segnando i loro posti, onoriamo la loro lotta. Queste pioniere hanno lottato con coraggio contro una ripartizione dei ruoli discriminatoria e contro l’egemonia maschile. Grazie a loro l’aspetto del Paese continuerà a mutare, finché infine uomini e donne avranno raggiunto la parità.

Grazie!

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“Minoranze linguistiche in Svizzera: quali prospettive” – saluto iniziale https://marinacarobbio.ch/2019/03/05/minoranze-linguistiche-in-svizzera-quali-prospettive-saluto-iniziale/ https://marinacarobbio.ch/2019/03/05/minoranze-linguistiche-in-svizzera-quali-prospettive-saluto-iniziale/#respond Tue, 05 Mar 2019 19:49:58 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=3812 Gentili signore, egregi signori Grazie mille per avermi invitata qui stasera a portare un saluto su un tema che mi sta molto a cuore come...

L'articolo “Minoranze linguistiche in Svizzera: quali prospettive” – saluto iniziale proviene da Marina Carobbio Guscetti.

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Gentili signore, egregi signori

Grazie mille per avermi invitata qui stasera a portare un saluto su un tema che mi sta molto a cuore come italofona e come persona attenta ai bisogni delle minoranze.

Leggendo la carta europea delle lingue regionali e minoritarie, ho identificato nel preambolo due punti che reputo particolarmente importanti. La carta dice che la protezione delle lingue regionali o minoritarie, alcune delle quali rischiano purtroppo di sparire, contribuisce a conservare e a sviluppare le tradizioni e le ricchezze culturali dell’Europa. La difesa e la valorizzazione dell’italiano, così come della lingua romancia e quella di altre lingue, non è una questione unicamente linguistica, bensì di ricchezza culturale e di valorizzazione delle minoranze. Il nostro più grande patrimonio come Svizzera è proprio la nostra varietà di lingue, culture, religioni, storie ed esperienze. Diversi, ma uniti. In tempi come questi, in cui troppo spesso c’è chi mette in dubbio valori come l’uguaglianza e le pari opportunità tra le persone e l’apertura reciproca, penso che sia importante ribadire anche questo aspetto.

La carta continua sottolineando che è un diritto imprescindibile di ogni individuo quello di usare la propria lingua regionale e minoritaria nella vita privata, ma anche in quella pubblica. Proprio per questo ho deciso di condurre i lavori parlamentari durante il mio anno di Presidenza del Consiglio nazionale in italiano, volendo così dare alla lingua italiana, lingua ufficiale svizzera, il suo giusto posto e riconoscimento anche nella politica svizzera. Così facendo spero che possa essere da stimolo per rafforzare la lingua e cultura italiana anche in altri ambiti. Come ho già avuto modo di dire non si tratta di una scelta meramente simbolica, ma che ha prodotto dei cambiamenti che verosimilmente – lo spero perlomeno – dureranno nel tempo.

Negli ultimi mesi è capitato più volte che mie colleghe e colleghi del Consiglio nazionale, così come collaboratrici e collaboratori dei Servizi del Parlamento, persone non italofone di madrelingua, si sforzassero a dire non solo qualche parola in italiano, ma anche a partecipare a riunioni condotte in italiano. Sentire l’italiano tra i corridoi di Palazzo federale, così come il fatto che diverse cittadine e cittadini mi hanno contattato per questioni inerenti alla lingua italiana in Svizzera o semplicemente per esprimermi il loro sostegno, mi riempie di gioia e speranza per il futuro della nostra lingua e cultura. Questa è coesione nazionale vissuta nei fatti!

Ci tengo a ringraziare la Lia Rumantscha, con il suo presidente Johannes Flury e la Pro Grigioni Italiano con il signor Franco Milani, nonché l’intergruppo parlamentare italiano e le sue due copresidenti Roberta e Silva, per l’invito qui stasera. Senza il grande sostegno e lavoro del gruppo italianità, unito a quello della deputazione ticinese alle camere federali e dei Servizi del Parlamento, non sarebbe stato possibile per me riuscire a condurre effettivamente tutti i lavori parlamentari in italiano. La vostra bellissima iniziativa del Vademecum, con il vostro riscontro mediatico anche al di fuori della Svizzera italiana, ha sicuramente contributo a diffondere la conoscenza, l’uso e la sensibilità verso l’italiano. Quest’anno però, come ben sapete, ricorrono i 100 anni della Lia Rumantscha, che saranno festeggiati in agosto a Zuoz. Luogo bellissimo quanto importante, proprio perché è riuscito a preservare la lingua romancia e quindi la sua cultura, usando questa bella lingua anche a livello politico e ufficiale.

Come Svizzera abbiamo – giustamente – una politica linguistica fortemente incentrata sulla difesa del plurilinguismo. Non a caso si parla di plurilinguismo statale, riconosciuto e promosso a livello istituzionale con una serie di misure concrete, la cui efficacia viene discussa ogni tre anni in un rapporto. La mia speranza è quella di leggere nel prossimo rapporto che la mia Presidenza, così come naturalmente l’elezione di Ignazio Cassis nel Consiglio federale e il vostro lavoro ed impegno, abbiamo portato un modesto contributo a rafforzare in maniera duratura l’italiano e l’italianità, favorendo la coesione nazionale e, mettendo l’accento sulle lingue minoritarie più in generale, anche il romancio.

Grazie per l’attenzione e lunga vita all’italiano e al romancio!

Saluto iniziale tenuto all’evento “Minoranze linguistiche in Svizzera: quali prospettive”

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Intervento al congresso PS: siamo la vostra voce! https://marinacarobbio.ch/2019/01/21/intervento-al-congresso-ps-siamo-la-vostra-voce/ https://marinacarobbio.ch/2019/01/21/intervento-al-congresso-ps-siamo-la-vostra-voce/#respond Mon, 21 Jan 2019 06:09:44 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=3744 Trovate qui sotto l’intervento che ho potuto tenere al congresso elettorale del Partito Socialista, che ha ratificato la lista dei candidati e delle candidate al...

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Trovate qui sotto l’intervento che ho potuto tenere al congresso elettorale del Partito Socialista, che ha ratificato la lista dei candidati e delle candidate al Gran Consiglio: 46 donne, 34 giovani, 15 ultra sessantenni. Una lista rappresentativa, dinamica e forte!

“Cari politici se voi fareste il vostro lavoro noi oggi saremmo a scuola”

Così hanno scritto i giovani venerdì scorso sul manifesto di una delle imponenti manifestazioni che hanno avuto luogo in diverse città svizzere e in molte altre parti del mondo. Giovani che hanno scioperato da scuola per chiedere delle misure per fronteggiare il cambiamento climatico. Come dar loro torto?  Le conseguenze del riscaldamento climatico sono davanti agli occhi di tutti. Ghiacciai che si sciolgono, terre sempre più aride, desertificazioni, incendi. Catastrofi naturali che generano sfollati e migrazioni. Ciononostante e in barba agli accordi internazionali presi per ridurre le emissioni inquinanti, le misure concrete avviate finora sono insufficienti, in Svizzera e altrove. Al Consiglio nazionale la revisione della legge sul C02, necessaria per rispondere ai cosiddetti obiettivi di Parigi, è in stallo.E’ giunto il momento di agire con urgenza per salvare il nostro ambiente, di abbandonare progressivamente le energie fossili, di diminuire consumi e sprechi. Tutti noi, politici attivi oggi nelle sedi istituzionali di governi e parlamenti, così come voi che magari vi siete avvicinati da poco alla politica, noi tutti non possiamo più stare a guardare come sta cambiando il clima. Le promesse e le buone intenzioni non sono sufficienti. L’ha detto chiaramente Greta Thunberg, la studentessa e attivista svedese che da sola ha iniziato un movimento mondiale con migliaia di giovani che scendono in piazza e scioperano, confrontando la politica con le proprie contraddizioni, chiedono di rendere effettivo l’Accordo di Parigi, e di non limitarsi a questo, bensì -tenendo presente il messaggio della Comunità Scientifica di accelerare gli impegni e gl interventi per limitare il riscaldamento globale.

Gli scioperi degli studenti, le “women’s march” le marcie delle donne per i loro diritti –che in Svizzera confluiranno nello sciopero delle donne il prossimo 14 giugno- vanno presi sul serio. Così come va preso sul serio il disagio di molte persone che si trovano in situazioni precarie o che fanno fatica ad arrivare alla fine del mese.

Come sapete nella mia funzione di presidente del consiglio nazionale, ho deciso di presiedere i lavori parlamentari in italiano e ciò facendo dare il giusto riconoscimento alla lingua e cultura italiana, come parte integrante del nostro paese, ma anche dar voce alle minoranze e a chi voce non ce l’ha, a tutte e tutti coloro che vivono in Svizzera, siano essi svizzeri, residenti, ma anche migranti o persone senza fissa dimora.  Ciò significa anche abbattere dei pregiudizi e smantellare quelle barriere, non solo linguistiche, bensì anche sociali che emarginano delle persone in base alla loro origine o condizione.

Il mio progetto politico, che è poi il nostro, è quello di una società più giusta che sappia garantire pari opportunità e una più equa redistribuzione della ricchezza. Proprio oggi l’ONG Oxfam ha pubblicato un rapporto che indica come la ricchezza sia concentrata in sempre meno mani, 26 persone detengono tanta ricchezza mondiale quanto la metà più povera dell’umanità. Lo scorso anno la stessa somma erano detenuta da 46 persone. Oxfam chiede giustamente di aumentare la tassazione dei più ricchi. Non c’è democrazia senza coesione sociale. E la coesione sociale si ottiene combattendo le crescenti disuguaglianze, garantendo salari e lavori dignitosi e lavorando per alloggi e una sanità accessibile a tutti. Solo rafforzando i diritti sociali si può dare forza alle pratiche democratiche ed evitare l’esasperazione dei nazionalismi. E qui arrivo a un punto centrale del nostro sistema democratico: la questione della rappresentanza. Che tocca forzatamente la presenza ancora insufficiente delle donne nei consessi politici e più in generale laddove si prendono le decisioni. In quest’anno di presidenza del Consiglio nazionale mi sto impegnando per rafforzare la presenza delle donne in politica, incoraggiandole a partecipare e a candidarsi per le elezioni. Sono fiera di sapere che il mio partito, il partito socialista candiderà tante donne per questa tornata elettorale. Partito al quale spetta però il compito, non solo di presentare delle donne e dei giovani, ma di dar loro spazio e sostegno. Il femminismo è una proposta politica universale.  Battersi per una società più giusta, solidale e non discriminante implica integrare il femminismo nella lotta contro tutti i tipi di discriminazione. Ciò vale per le donne , ma anche per gli uomini. Nel nord e nel sud del mondo.  Oggi più che ai dobbiamo volgere la nostra attenzione a quanto avviene nei paesi a basso reddito. La gestione del mondo basata su logiche di profitto e di sfruttamento delle risorse genera povertà ovunque, ma particolarmente nel Sud del mondo. Come non indignarci quindi per le esportazione d’armi che alimentano guerre come quelle dello Yemen o di fronte ai 117 migranti che ieri, ancora una volta, in una preoccupante indifferenza sono scomparsi nel mare!

Noi abbiamo una grande responsabilità quella di non guardare dall’altra parte di fronte a ingiustizie e violazioni dei diritti umani. Ma di denunciare e intervenire. E’ necessaria una volontà collettiva per affrontare questi temi, capace anche di superare gli steccati di partito e le divisioni della sinistra per il progetto comune a favore dell’uguaglianza, della giustizia sociale e di uno sviluppo sostenibile.

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Retrospettiva sessione e presidenza – Newsletter https://marinacarobbio.ch/2018/12/19/retrospettiva-sessione-e-presidenza-newsletter/ https://marinacarobbio.ch/2018/12/19/retrospettiva-sessione-e-presidenza-newsletter/#respond Wed, 19 Dec 2018 06:56:10 +0000 https://marinacarobbio.ch/?p=3699 Buongiorno, Trovate in questa newsletter informazioni sulla mia attività politica. Buona lettura!       Elezione presidenza Consiglio nazionale: GRAZIE! La mia elezione a Presidente...

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Buongiorno,

Trovate in questa newsletter informazioni sulla mia attività politica. Buona lettura!
 

 

 

Elezione presidenza Consiglio nazionale: GRAZIE!

La mia elezione a Presidente del Consiglio nazionale, seguita dai festeggiamenti a Bellinzona e la settimana successiva a Lumino nonché gli incontri con molte cittadine e molti cittadini sono state delle giornate indimenticabili: il merito è anche vostro, che avete partecipato così numerosi e che mi avete scritto in centinaia. Mi impegnerò per favorire la vicinanza tra la popolazione e le istituzioni e, partendo dalla cultura e la lingua italiana, per costruire ponti fra le varie culture che fanno la ricchezza del nostro paese dando voce anche alle minoranze e a tutte e tutti coloro che si trovano nel nostro paese, siano essi svizzeri, residenti o migranti. Grazie per il vostro sostegno!

Trovate qui maggiori informazioni sui temi che vorrei portare avanti durante il mio anno presidenziale e qualche intervista che ho potuto dare per l’occasione.

 

 

Resoconto sessione invernale

Venerdì scorso si è conclusa la sessione invernale, di cui tutti e tutte ricorderete un particolare evento: l’elezione di due donne competenti in Consiglio federale, alle quali faccio ancora una volta i miei auguri. Questa giornata è stata certamente un fatto storico, molto importante per la democrazia. Ma non dobbiamo abbassare la guardia: le donne sono ancora sottorappresentate in diversi ambiti, negli esecutivi cantonali e comunali, nei legislativi, nelle aziende. Nonostante la necessaria revisione della legge sulla parità decisa finalmente dalle Camere il 14 dicembre scorso, per ottenere un’effettiva parità salariale c’è ancora molto da fare, così come per combattere la violenza e le discriminazioni di genere. Ecco perché l’anno prossimo, anno di elezioni cantonali e federali, ma anche dello sciopero delle donne previsto per il 14 giugno 2019 sarà un anno importante per la parità di genere. Per riprendere Nilde Iotti, prima presidente della camera dei deputati italiana, parole che ho citato in parlamento il giorno della mia elezione: “dobbiamo rendere più umani i tempi del lavoro, gli orari delle città, il ritmo della vita. Dobbiamo far entrare nella politica l’esperienza quotidiana della vita, le piccole cose dell’esistenza, costringendo tutti – uomini politici, ministri, economisti, amministratori locali – a fare finalmente i conti con la vita concreta delle donne”

Durante questa sessione sono però anche stati discussi diversi dossier importanti. Uno di questi è la legge sul CO2. Il cambiamento climatico è una delle priorità dei nostri tempi, ecco perché ci vogliono misure molto più incisive per affrontarla. Il gruppo socialista alle camere, giudicando insufficiente quanto uscito dai dibattiti parlamentari, assieme ai Verdi e ai Verdi liberali ha respinto questa legge. La discussione ripartirà ora, sperando di trovare un compromesso migliore in grado di affrontare veramente questa emergenza.

Anche all’ordine del giorno l’iniziativa per pigioni moderata, che abbiamo lanciato quando ero Presidente dell’associazione inquilini.  L’iniziativa, che chiede che almeno il 10% delle nuove costruzioni siano di pubblica utilità e con affitti moderati, è stata respinta dal Consiglio nazionale in quanto eccessiva e costosa. È stato perlomeno proposto un controprogetto indiretto, che vuole dedicare ulteriori 250 milioni tramite i Fonds de Roulement per finanziare spazio abitativo a basso prezzo – ma solo se decidiamo di ritirare l’iniziativa o se essa viene respinta in votazione popolare.

Un altro dossier molto importante era il patto ONU sulle migrazioni, un accordo non vincolante con lo scopo regolare i flussi migratori e contrastare il traffico di essere umani. Un accordo internazionale importante a mio parere, che propone delle soluzioni globali a dei problemi globali. La decisione se firmare o meno questo accordo non verrà presa dal Consiglio federale (come di solito in questi casi), ma dal Parlamento: una mozione in tal senso è stata approvata durante la sessione. La discussione sulla firma avverrà solo alla prossima sessione: vi terrò aggiornati.

 

 

 

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Grazie per la vostra attenzione e il vostro sostegno!

Vi auguro di passare buone feste, circondati dai vostri cari, e di potervi concedere qualche giorno di relax come ho la fortuna di fare io.

Marina Carobbio

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Buongiorno,

Trovate in questa newsletter informazioni sulla mia attività politica. Buona lettura!
 

 

Due NO per salvaguardare i diritti!

Ciò che accomuna le votazioni del prossimo 25 novembre prossimo è la messa in discussione dei diritti dei cittadini e delle cittadine, dando più poteri ad organismi esterni come le assicurazioni private o diminuendo le possibilità di far valere i loro diritti alla corte europea dei diritti umani. Trovate qui un breve testo in cui spiego perché votare NO a queste due pericolose iniziative.

Soprattutto nel caso dell’iniziativa per l’autodeterminazione dell’UDC e della Lega il risultato rischia di essere estremamente tirato. Ogni voto conta per difendere i diritti umani e la CEDU: vota NO e convinci i tuoi amici a fare lo stesso! Trovi qui maggiori informazioni sull’iniziativa.

 

 

Aumento dei premi: così non va!

Ogni anno è la stessa notizia: i premi di cassa malati aumentano ancora una volta. Questa volta gli aumenti medi sono del 1.2% in Svizzera, del 2.5% in Ticino, addirittura 4% per la categoria adulti. Sempre più economie domestiche, famiglie del ceto medio in primis, fanno fatica a pagare questa spesa crescente. A ciò si aggiunge che la maggioranza borghese nella commissione della sicurezza sociale e della sanità ha  deciso di aumentare le franchigie minime a 500.- franchi e di introdurre dei contratti capestro che obbligano chi sceglie modelli alternativi a non più poter cambiare il tipo di contratto per tre anni. Basta! Non staremo a guardare passivamente l’ennesimo aumento: bisogna agire su due fronti. Da una parte bisogna diminuire a breve termine il peso finanziario che i premi hanno sul budget delle economie domestiche, aumentando i sussidi e limitando i premi al massimo del 10% del reddito disponibile. A tal proposito presenteremo nei prossimi mesi un’iniziativa federale. Secondariamente bisogna contenere i costi, combattendo per esempio la dannosa concorrenza tra gli ospedali oppure regolamentando il settore ambulatoriale.

Per dire basta a una medicina a due velocità, scenderemo in piazza sabato 17 novembre alle ore 16.00 a Bellinzona così come in altre località svizzere. Trovate qui l’evento facebook.

Trovate a questo link il dibattito di “60 minuti” al quale ho partecipato sul tema. Buona visione!

 

Resoconto sessione autunnale

Il sole cala dietro le alpi, una mongolfiera attraversa il cielo: ecco la vista dalla terrazza di palazzo federale l’ultimo giorno della sessione federale. Sono state tre settimane impegnative, con molte decisioni importanti, come la riforma fiscale e il finanziamento dell’AVS. Dopo il NO popolare nel febbraio 2017 alla “riforma fiscale delle imprese 3”,  il Parlamento  ha elaborato una nuova proposta, con l’obiettivo di abolire gli statuti speciali per le holding, dei privilegi fiscali vietati a livello internazionale. La riforma è composta da due parti: una parte fiscale e una legata all’AVS. Nella parte fiscale la maggioranza borghese ha introdotto una serie di nuovi privilegi fiscali, che faranno mancare importanti entrate allo Stato e aumenteranno la dannosa concorrenza fiscale. Dall’altra parte la componente dell’AVS garantisce ulteriori due miliardi annui all’AVS, pagate per metà dai datori di lavoro e in modo proporzionale al proprio reddito. L’AVS, il pilastro più solidale ed equo nel nostro sistema sociale, viene rafforzato. Il fatto che la riforma contenga dei punti negativi e altri positivi, nonché l’unione di due temi in un unico voto popolare in caso di referendum (già annunciato) sia poco democratico, mi hanno spinto ad astenermi durante il voto in Parlamento. La legge è passata ed è in corso un referendum è quindi probabile che andrà al voto popolare l’anno prossimo .
Approvata (per poco! UDC, Lega e PLR contrari) la mozione di Martin Landolt che vuole trasferire la competenza di definire i criteri per le esportazioni di armi dall’amministrazione e dal Consiglio federale al Parlamento. Sarà quindi in futuro possibile fare referendum contro decisioni come la vergognosa proposta di esportare armi in paesi in guerra civile. Prima vittoria, ora speriamo che anche gli Stati seguano la decisione del Consiglio nazionale. Che sia necessaria una politica più restrittiva in materi d’esportazione d’armi lo mostrano anche i recenti coinvolgimenti di ditte svizzere nelle esportazioni di componenti in Arabia Saudita. che a sua volta utilizza in conflitti civili come accade nello Yemen, dove la guerra e l’abbandono da parte della comunità internazionale sta causando migliaia di vittime civili.

La manifestazione per la parità salariale di qualche settimana fa, che ha visto la partecipazione di 20’000 persone, ha portato i suoi frutti: la nuova legge sulla parità è stata approvata in Consiglio nazionale! La versione finale è stata annacquata molto rispetto alla proposta iniziale di Sommaruga, limitando i controlli salariali alle imprese con oltre 100 impiegati e rinunciando a sanzioni in caso di infrazioni. Un passo in avanti, piccolo, ma comunque in avanti. Continuiamo così e soprattutto mettiamo al centro dell’agenda politica il tema della politica di genere e della lotta alle discriminazione legate al sesso! Per raggiungere questi obiettivi infatti, collettivi di donne, sindacati e partiti di sinistra stanno lavorando per uno sciopero delle donne il 14 giugno 2019.

 

 

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Vi auguro un buon week-end!

Marina Carobbio

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